Le 18 décembre 2018, Natixis révélait la perte de 259 millions d’euros sur les marchés en Corée. Selon un lanceur d’alerte, la banque, bien qu’avertie, aurait pris des risques inconsidérés pour maximiser ses profits et un délit d’initié aurait pu être commis. Les autorités de contrôle ont ouvert des enquêtes.
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Après les innombrables scandales qui ont émaillé ces dernières années la vie tourmentée de la banque Natixis, et sur lesquels Mediapart a fait de très nombreuses révélations, on aurait pu penser que la filiale du groupe BPCE allait s’appliquer à être irréprochable et à ne plus être le théâtre d’une quelconque nouvelle irrégularité. Cette vigilance était d’autant plus attendue que la banque d’investissement a fait l’objet, le 25 juillet 2017, d’une sanction de 35 millions d’euros par l’Autorité des marchés financiers (AMF), pour de très graves irrégularités commises par l’une de ses filiales, Natixis Asset Management, rebaptisée depuis Natixis Investment Managers International. Même si par une décision prise le 6 novembre dernier, le Conseil d’État a abaissé la sanction, la ramenant à 20 millions, cette pénalité est historique. De quoi remettre un établissement financier dans le droit chemin.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
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