Les premiers résultats de la "task force" mise en place par l'Organisation mondiale du commerce le prouvent: de tentation, le protectionnisme est en train de devenir menace, qui avance encore masqué. En dépit des appels internationaux, celui du G20 de Washington notamment, certains pays ont déjà mis le doigt dans l'engrenage. Et aux Etats-Unis, la nouvelle administration Obama n'est pas immunisée contre ce virus. Analyse et entretien avec Patrick Messerlin, directeur du Groupe d'économie mondiale de Sciences-Po.
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Après l'«Obamania», déjà la gueule de bois? Une disposition, glissée dans le plan de relance de 800 milliards de dollars (pour le moment) que la nouvelle administration américaine a soumis au Congrès, a soulevé une vague d'émotions de Tokyo à Toronto. Elle prévoit d'imposer l'usage exclusif d'acier fabriqué aux Etats-Unis dans tous les travaux d'infrastructure financés par ce programme. Et des congressistes de la majorité démocrate, qui ont le protectionnisme à fleur de peau, souhaiteraient étendre cette exclusivité à d'autres produits «made in America», par exemple les engins de chantier du géant Caterpillar.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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