Quand les historiens revisiteront la crise financière, ils risquent de s’arrêter sur cette date du 2 août 2012. Car elle marque un tournant : ce jour-là, les banques centrales, pièces essentielles du système financier, ont fait aveu d’impuissance. En moins de vingt-quatre heures, la Réserve fédérale américaine, la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne (BCE) ont indiqué, les unes après les autres, qu’elles préféraient rester l’arme au pied et renonçaient à utiliser – au moins momentanément – toute nouvelle arme monétaire.
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