Pendant la crise sanitaire, les entorses au droit du travail se multiplient
Ruptures de contrats, faux chômage partiel, congés obligatoires, et même incitation à prendre de la chloroquine : partout en France, quel que soit le secteur, des employeurs s’exonèrent du respect des règles, au détriment de leurs salariés.
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Un jour à peine après le début du confinement, la note de service était déjà disponible. Les quelque 1 400 salariés français de SNF, leader mondial du traitement de l’eau dont le siège est situé à Andrézieux-Bouthéon près de Saint-Étienne (Loire), étaient invités à lire la prose de René Pich. Le cofondateur de l’entreprise, en 1978, ne détient plus les manettes opérationnelles de l’entreprise – 6 500 salariés dans le monde, et des produits utilisés dans la quasi-totalité des stations d’épuration françaises – mais il est encore bien présent dans sa vie interne.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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