On l’avait oubliée. Mais l’Organisation mondiale du commerce (OMC) existe toujours. Depuis l’échec du cycle de Doha en 2008, elle semblait avoir disparu corps et biens. Au cours de ces dix dernières années, elle a été la grande muette, assistant sans mot dire à la faillite d’une « mondialisation heureuse » dont elle fit toujours l’ardente promotion. Elle a regardé passivement la multiplication des traités bilatéraux (Ceta, Jefta, Mercosur) défaisant toute l’architecture qu’elle avait imaginée, l’effondrement du commerce international, la montée des protectionnismes.
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