Pour éviter à Nicolas Sarkozy d'endosser l'impopularité d'une possible baisse du Livret A le 1er mai prochain, entre les deux tours de l'élection présidentielle, le gouverneur de la Banque de France envisage de violer la loi qui encadre la rémunération de l'épargne populaire. Et de ponctionner au passage le pouvoir d'achat des Français d'au moins 400 millions d'euros. Parti pris.
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La Banque de France a recommandé ce jeudi 12 janvier de laisser le taux du livret A à 2,25 % et celui du livret d'épargne populaire à 2,75 %, l'inflation constatée n'étant à ses yeux que temporaire. « L'application mécanique de la formule de calcul des taux de l'épargne réglementée conduirait à accroître le taux de rémunération du livret A à 2,75% », écrit la banque centrale dans un communiqué. « Toutefois, compte tenu des perspectives de baisse de l'inflation, afin d'éviter une volatilité excessive du taux du livret A, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a décidé de déroger à la stricte application de la formule de calcul en vigueur, ainsi que le règlement en prévoit la possibilité. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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