Est-ce l'Europe qui a exigé sa tête ? Si c'est le cas, ça n'honore pas l'Europe et surtout qu'il reste conseiller de tsipras. il risque bien dêtre obligé de revenir. la justesse de ses analyses sont évidemment dérangeantes pour ceux qui se prennent pour les grands stratèges de la finance. Si conférence générale il y a sur la dette mieux vaudra qu'il soit présent pour défendre la Grèce. Junker et Cie étaient persuadés d'avoir roulé les Grecs à leur profit et qu'elle attitude assez néo-coloniale n'a t'il pas eu avec sa claque soi disant amicale sur la joue, très emblématique du rapport du fort au faible!!!
Le caniche a pris ses instructions hier soir auprès de la chancelière, qui elle même les avait reçu quelques heures avant de la part d'Obama.
Et au passage, aucun signe de participation à l'europe politique de la part de tous les autres...mais ça n'est pas surprenant. L'EU n'est une petite baronnie allemande inféodée aux US
Varoufakis ne sera plus en première ligne, mais il sera toujours là.
Sa mise à l'écart ne suffira pas. Je reste persuadé que les extrémistes néo-libéraux qui dirigent l'UE vont assassiner la Grèce et son peuple.
L'acceptation d'une restructuration de la dette, en Grèce ou ailleurs dans l'UE, et c'est le principal argument des tenants de l'austérité qui s'écroule et tous les fransferts de richesses qui vont avec.
Les rapaces de la finance ne lâcheront pas le morceau, ils préféreront la guerre économique à outrance plutôt que de céder la moindre parcelle de leur richesse ou de leur pouvoir.
@ Je reste persuadé que les extrémistes néo-libéraux qui dirigent l'UE vont assassiner la Grèce et son peuple.
Assassiner la Grèce, comme vous dites, reviendrait à la contraindre de sortir de l'Euro de manière brutale et violente par coupure immédiate de ses liquidités, et sans aucun accompagnement. C'est sûrement dans les projets de la droite allemande, Schaüble en tête.
Effectivement, l'assassinat serait consommé, et cet assassinat se traduirait par une tiers mondisation de la Grèce, des chômeurs, des retraités, des enfants mourant de faim, de misère, et de manque de soins.
Nous sommes à l'époque de l'information, et l'image est de venu un formidable véhicule. Immaginez quelle image véhiculerait aux yeux du monde et des opinions publiques des photos de de retraités ou d'enfants mourant de faim et de misère dans un ex pays de la zone euro. Les opinions publiques ne l'accepteraient pas, l'UE volerait en éclats. (Euhhh... qui a dit tant mieux ?).
La BCE va maintenir et peut-être augmenter les liquidités à destination des banques grecques, histoire de dire qu'elle a entendu le message, qu'elle n'assassine pas tout de suite, mais dans quelques jours, on va de nouveau entendre le message selon lequel Tsipras est un irresponsable, histoire de préparer la sortie de la Grèce de la zone Euro...
" les hommes de gauche savent « agir collectivement sans se soucier des privilèges de la charge »."
Bel exemple de ce qui devrait inspirer la gauche atomisée, impuissante, prisonnière des ego et de la course aux fauteuils ou strapontins des bureaux nationaux ou des éventuels cabinets ministériels.
En plus, Yanis Varoufakis aura une liberté de parole qui lui permettra de pointer du doigt les mauvaises manières de ceux qui veulent mettre la Grèce à genoux, et d'expliquer en quoi, derrière les discours économiques et technocratiques c'est en fait un déni de démocratie qu'ils tenteront de mettre en oeuvre pour perpétuer leurs rentes de situation. .
Je ne sais plus qui disais qu'en politique il y a deux sortes de personnes : les hommes politiques qui pensent à leur réélection et les hommes d'état qui pensent aux générations futures. Varoufakis est du deuxième tonneau.
Moi, Mediapart ...vous peut-être, et tous ceux qui ne veulent pas de cette Europe pour qui le progrès c'est assurer à une caste dominante le privilège d'être la seule à tirer profit des formidables évolutions de nos sociétés.
Evidemment, il ne faut pas compter sur les médias qui leur appartiennent, mais les technologies nouvelles pourraient contribuer à éclairer le "bon peuple".
Je salue le courage et l'honneur de Yanis Varoufakis, qui peut démissionner la tête haute.
Et merci Martine Orange de republier son portrait : les média ont tellement dit pis que pendre de cet homme que beaucoup ont oublié l'acuité de ses analyses économiques, et leur lucidité ; mais qui peut s'étonner que des analyses radicales déplaisent à Wall Street ??? Les petits banquiers n'aiment pas que l'on braque les projecteurs sur leur cupidité et que l'on dénonce les excès de la financiarisation de l'économie, cette dernière ne bénéficiant qu'à une poignée de gens, déjà immensément riches....
L'Eurogroupe n'a peut-être pas avantage à voir Yanis Varoufakis à quitter le gouvernement et retrouver sa liberté totale de parole, qui risque de porter encore plus comme universitaire et économiste .
Les medias s'en sont tenus à l'écume : son anticonformisme vestimentaire (Renzi ets allé jusqu'à lui offrir une cravate !), sa moto, ses propos à l'emporte-pièce : tout ce qui n'entre pas dans le moule de l'entre-soi est considéré comme dangereusement subversif.
Merci à Martine Orange pour ce portrait, au-delà de tous les clichés débiles auxquels nous avons eu droit.
Vous avez sans doute raison, mais l'Eurogroupe est composé de gens tellement aveuglés par l'idéologie ultra - libérale qu'ils doivent se réjouir de cette démission. Ils vont peut-être déchanter dans les semaines et mois à venir ( enfin, j'espère ).
Bien d'accord avec vous, mais qui s'attend à trouver des analyses de fond dans les media mainstream ? Il vaut mieux amuser le peuple avec des commentaires people ou uniquement basés sur l'affectif, la dramatisation, le pathos....
Le Monde, journal insipide et aux ordres des puissants, affirme que Yanis Varoufakis a été contraint de démissionner. Je ne suis pas de cet avis. Yanis est un joueur d'échec et sa méthode vient de triompher. Echec et mat contre de vulgaires technocrates (mdame Lagarde aux multiples mises en examen) et politiciens que je dois considerer comme véreux : le sieur Junker puis les dogmatiques Merkel et compagnie (je ne me rappelle plus de ce pauvre ministre des finances). Tous ces pions qui jouaient sur le même registre (vieux depuis des lustres) n'ont pas compris le jeu très affiné de cet économiste australo-grec. Bravo Yanis !
Quant à la soi-disante Europe unie : un mirage ! on aurait pu penser qu'un pays en difficulté serait défendu et aider par les autres membres d'autant que ce pays est entré dans la communauté européenne grâce a des bilans faussés par Goldman Sachs d'où sévissait un certain Daaghi (actuellement grand chef de la BCE (vous avez celui qui appuie sur un bouton pour imprimer de jolis billets). Eh bien non car ce pays (la Grèce) qui anticipe un changement politique planétaire va contrarier leurs plans financiers risque d'inoculer à d'autres pays (Portugal, Italie, Irlande) des idées d'indépendance (surtout ne réveillez pas la France qui écoute les journaux hautement spécialisés tels que BFM, TF1, Antenne 2, etc... leur apporter la bonne parole de Big Brother). Nous sommes à l'aube d'un sursaut d'où viendra une révolution d'où sera absente la France.
Il faut donner de l'espace libre, de l'amplitude pour les manœuvres sur le terrain de combat que sont devenues les discussions entre pouvoir politique grec et la troïka. S'effacer pour que l'adversaire s'engage. Tsipras a gagné son pari sur le référendum. Son ministre des finances a l'intelligence de ne pas axer les discussions sur sa personne, son style etc comme aiment tant le faire les journalistes qui ne veulent rien savoir et faire savoir de lui, mais la ligne politique du gouvernement grec est bien tracée.
Bonne chance pour la suite, et pourvu que l'éclairage sur la dette et les causes de cette descente aux enfers pour la population grecque progresse dans la presse mainstream, qui a tellement martelé son soutien à la doxa ultralibérale de l'UE, qu'elle s'est une fois de plus décrédibilisée, comme en 2005.
bravo la Greve , bravo les Grecs et leur gouvernement . honte aux égoïstes , aux menteurs qui melangent le non aux délires européen et la sortie de l Europe , comme le fait Mediapart . sur l humanité il y a le discours traduit de Tsirpas , il demande à ces électeurs de voter non aux propositions TOUT EN RESTANT DANS L EUROPE, MEME A RÉORIENTÉ L EUROPE , JAMAIS D EN SORTIR . il,serait temps que mdp arrête la désinformation comme les journalistes de droites qu ils sont devenus . le peuple c est cool quand on peut le mépriser , le dire raciste ou catho zombie, plus dure quand il a raison (2005 et 2012) et qu on ne veut pas le suivre par anti democratie , habituel des intellos Francais , ils se croient plus intelligent que les votants.
Bah, ce sont des histoires de cours de récréation en maternelle. J'imagine que l'UE voulait sauver la face, en demandant quémandant un petit (grand) trophée à l'énorme victoire de TSIPRAS qui est largement confirmé, conforté dans sa position de chef du gouvernement grec.
On les a entendu tout ce we, s'agiter comme des voyoux, à tenter de manipuler les infos et l'opinion publique, puis quand le NON massif a crevé l'écran, les invités de gauche ont eu maille à partir avec les commentateurs qui se sont ingéniés à leur couper la parole systématiquement, alors que ces invités disaient la réalité des choses. Certaines TV (pas de pub inutile et gratuite, méritent pas) ont même poussé le vice pendant qu'elles interrogeaient leurs correspondants là-bas à couper le micro pour ne pas entendre en bruit de fond la fête, la musique et les chants derrière eux. D'autres TV ont fait leur job en retransmettant l'ambiance telle qu'elle était sans chercher à escamoter la joie de la majorité des grecs !
Un jour, ces journaleux qui ont fauté remercieront TSIPRAS d'avoir demandé le respect de la démocratie !
Si ça ne devait tenir qu'au port du costard-cravate pour se sortir du merdier dans lequel toute l'Europe est plongée ça se saurait. Mais bon, la cravate, ce bout de chiffon qui pendouille au cou ne fait pas des miracles.
Et je préfère encore un VAROUFAKIS ou un TSIPRAS sans cravate mais efficace que cette ribambelle de types qui défilent en costard-cravate, comme des clônes sans grand talent, ou ressemblant à une secte genre mormons.
nb.- Même en ISRAEL, les politiciens sont sans cravate, chemise ouverte et pourtant personne ne les critique !
Personnellement, je n'écarte pas l'hypothèse que Varoufakis ait quitté le gouvernement pour une raison politique.
Tsipras a insisté sur le fait que voter NON ne signifiait pas être prêt à sortir de l'Euro et c'est en partie pour cela (parce que les Grecs lui ont fait confiance sur ce point), que le NON a gagné aussi largement.
L'ennui c'est que, même tactiquement, ce n'est pas terrible. Les adversaires les plus durs de la Grèce peuvent en déduire "bon, alors on peut lui extorquer n'importe quoi, puisqu'il ne veut en aucun cas quitter l'euro".
Et peut-être que Varoufakis était d'avis de ne pas fermer la porte de manière aussi définitive à l'hypothèse d'une sortie de l'euro, réquisition de la banque de Grèce, donc violation des traités (méthode Jacques Généreux), controle des changes, nationalisation au moins provisoire du système bancaire, etc.
Cet homme est intelligent et sait se retirer pour ne pas aller trop loin. L'Euro-groupe a développé envers lui une certaine aversion. Certains n'aiment pas que d'autres leur résistent !
Une très grande majorité de Grecs a donc décidé de poursuivre et de persévérer dans cette voie.
La Censure opposée à la Grèce a été transgressée, il va leur falloir inventer de nouveaux mécanismes et/ou de nouvelles approches face à ceux qui refusaient toute évolution dans ce sens là. J'espère que le nouveau ministre saura poursuivre dans le même sens tout en gardant les valeurs qui sont celles de ce Pays. Il est important qu'il puisse continuer à dire que la Grèce veut rester dans l'Europe.
J'avais fait une courte analyse de ce processus dans ce billet - http://www.mediapart.fr/journal/international/300615/la-declaration-d-independance-de-la-grece?onglet=commentaires&sort=mine - la suite nous dira si les responsables d'aujourd'hui en Europe sont suffisamment intelligents et généreux pour ne pas tout casser !
J'ai un "petit" doute au sujet de l'Allemagne et des pays du Nord habitués à une discipline "de fer". Pour faire le pas encore faudrait-il qu'ils se souviennent de ce que leurs peuples ont vécu face à leurs épreuves respectives passées, la France aurait ici un rôle à jouer, saisira-t-elle cette opportunité ?
josiane blanc @09 24 certains n aiment pas que d autres leur resistent...................
surtout ce qu ils n aiment pas ,c est d etre oblige de constater l intelligence et le courage de leur adversaire ,qualite qu ils n ont pas eux meme ! là ,c est vexant , ça chatouille l amour propre et ça ne fait plus rire.
eh oui ,le talent ne s achete pas, et chez les politiques de tout poil c est plutot maigre !
J'dois être un peu bête, mais j'pige rien à cette démission!
Yanis Varoufakis à permit au gouvernement grec de tenir sa parole électorale, il a été cautionné par le référendum, et au lieu de le couvrir de lauriers, on le vire comme un malpropre!
Le rappel intéressant de Martine Orange, même s'il a été un peu bâclé dans sa réactualisation (il démarre brutalement au présent d'il y a quelques années...), n'apporte aucune réponse à ce fait incompréhensible pour le citoyen moyen que je suis.
Une victoire démocratique sans champagne pour le bon peuple?
"et au lieu de le couvrir de lauriers, on le vire comme un malpropre!"
Tsipras ne le vire pas comme un malpropre il enlève un argument à la Troïka... il fallait les entendre les chiens de garde ce matin, remis de leur défaite d'hier ils repartaient de plus belle...
Et Varoufakis, cet agité du bocal : Ulysse Gosset
Et c'est parce que Varoufakis arrivait en tee-short à Bruxelle que les négociations ont échoué (sic).. Apparemment a Bruxelle les négociateurs doivent aussi faire mannequin de mode...
Et c'est parce Varoufakis donnait des leçons d'économie que les négociations ont échoué... Compte tenu des merveilleuses réussites de la troïka on peut effectivement estimé qu'ils ont besoin de cours d'économie...
Varoufakis a osé traiter l'UE de terroriste... Lorsqu'on coupe le robinet des banques pour faire PEUR, lorsqu'on fait une politique économique qui entraîne une crise humanitaire qui fait des MORTS.ce n'est pas cela la définition du terrorisme...
Parions que Varoufakis restera dans les coulisses. Mais que va trouver la Troïka pour ne pas négocier ? Le nouveau ministre d'économie ne met pas les mêmes bas résille que Merkel et Lagarde...?
Voulez vous dire par là qu'il vaut mieux céder aux faux prétextes qu'aux vrais?
La force de Varoufakis était aussi dans sa personnalité. Sa tenue a certainement joué dans l'appel au peuple qu'à été le referendum : un citoyen grec face aux oligarques "inbeded" de Bruxelles.
Ce que je crains le plus, c'est que maintenant cette victoire démocratique (et politique) grandement gagnée, on ne mette aux négociations un "conventionnel" plus proche de cette oligarchie, et que la Grèce ne finisse par capituler devant l'omnipuissance du financiarisme à court terme...
« La décision de Yannis Varoufakis de démissionner de son poste de Ministre des Finances a beaucoup étonné. Il est en effet l’un des grands vainqueurs du référendum. Mais cette décision est assez logique. Son remplacement par Euclid Tsakalotos va plus loin qu’une simple concession tactique accordée aux « créanciers ». C’est ainsi d’ailleurs que Varoufakis présente d’ailleurs sa démission[7]. Mais le nouveau ministre pourrait aussi signifier l’arrivée d’un homme plus résolu à une rupture. Tsakalotos ne cache pas qu’il est devenu un « Eurosceptique ». On ne l’a pas pleinement mesuré à Bruxelles, mais Varoufakis était en réalité passionnément attaché à l’Euro et à l’idée européenne. Ce n’est pas le cas de Tsakalotos. Ceci pourrait avoir des conséquences importantes dans les prochains jours. »
Malgré tout le respect que j'ai pour Yanis Varoufakis et le courant économique qu'il représente avec d'autres, je pense qu'il est allé trop loin en qualifiant l'UE de terroriste, surtout en ce moment. Ce faisant, c'est l'ensemble des citoyens européens qu'il traite de la sorte. C'est inexcusable ! Il devrait mieux mesurer ses paroles.
Je ne me sens vraiment pas citoyen de cette Europe et je ne me sens nullement offensée. Ce que, dans le cadre de cette Europe, on fait en mon nom, me fait vomir.
Rappelons en outre que nous avions voté un όχι, nous aussi, mais qu'on l'a transformé en νη au mépris de toute démocratie.
L'extrême personnalisation des échanges a contribué à l'impasse actuelle et le choix de Tsipras d'écarter Varoufakis du ministère est un geste habile en vue de faire apparaître le raidissement anti-négociation énoncé dès hier par Schaüble comme injustifié.
Ce geste montre aussi que le gouvernement grec conserve l'initiative.
Sauf que le problème qui se pose n'est pas vraiment un problème d'habileté politique, mais de rapport de forces entre L'Allemagne et la Grèce et entre l'Eurocratie et le gouvernement grec.
Il n'est pas certain que ce soit la finesse politique qui soit déterminante, car l'orchestre libéral ne lésine pas et fait donner les tambours et la grosse caisse. (Quand Varoufakis parle de terrorisme, c'est une évidence et il faudra sans cesse rappeler les moyens qui ont été utilisés : appel au renversement du gouvernement grec, mensonges éhontés (Sapin), et étranglement des banques grecques)
On comprend bien ce que recherche Tsipras : revenir sans triomphalisme inutile à la table de négociation mais Schäuble et consorts décideront en fonction de leurs intérêts : ou ils estimeront que la sortie de la Grèce de la zone euro contrarie à terme leurs objectifs ou au contraire, comme ils l'ont déjà dit , l'exclusion de la Grèce est pour eux un moindre mal.
Dans un cas comme dans l'autre, la présence ou non de Varoufakis n'est pas le problème et les médias interpréteront évidemment son départ comme l'indice que Tsipras est prêt à mettre de l'eau dans son vin (jusqu'où?) (Depuis quelques mois selon la rumeur, Varoufakis énervait aussi des membres du gouvernement grec)
Mais il se dit que Varoufakis a encore des billes ("Varoufakisleaks" si ses enregistrements des réunions de l'Eurogroupe sont intéressants).
Une question importante est de savoir si le gouvernement grec attaché à l'Euro a déjà suffisamment préparé un Grexit qui lui serait imposé.
En tous cas le départ de Varoufakis altère un peu cette "différence" qui est la marque de Syriza.
Je crois qu'il a tout dit quand il a decrit les membre de l'Eurogroupe comme present dans les meetings mais pas au courant des propositions greques et que leur principales preoccupations et theme de discussion comme etant le communique de presse.
Oui, le gouvernement grec mène la danse... Et maintenant que monsieur Varoufakis "laisse la place aux négociations", les pitres de la troïka voient la pression monter d'un cran de leur côté...
De plus, monsieur Varoufakis, n'est plus tenu au devoir de réserve et retrouve sa liberté de parole. Tsipras renforce ainsi son équipe : un eurosciptique aux finances, en forme de menace, d'un côté et un électropn libre, empêcheur d'opprimer en rond, de l'autre. J'entends déjà baffouiller Junker...
Quelle que soit les raisons stratégiques qui font que Varoufakis doive quitter son ministère, je voudrais saluer ce ministre anticonformiste qui a su si bien secouer ses sinistres homologues européens. La victoire du non lui doit beaucoup.
Cet homme avait attiré sur lui la haine inextinguible des financiers et de leurs factotums. Son remplacement va peut-être détendre un peu l'atmosphère des réunions qui devaient être irrespirables. Mais il n'a pas pris sa retraite ni ne s'est retiré sur son Aventin. Il est certain qu'il restera un conseiller très écouté du prochain ministre des finances grec. Cet démission est, comme l'organisation du référendum, un très astucieux coup stratégique. Depuis Homère on connaît la grande intelligence politique des héros grecs.
"Cet homme avait attiré sur lui la haine inextinguible des financiers et de leurs factotums."
Et le referendum? Et Tsipras? Et le peuple Grec? Et l'Humanisme? Et la notion de solidarité? Et le rappel de l'extinction salvatrice de la dette Allemande? Et l'audit de la dette? Et caetera?
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage!
vous êtes un Homme Politique véritable, avec deux majuscules.
Et j'ajouterais en toute sincérité, que cette europe là ne vous méritait pas. Peut-être si nous arrivions dans un lointain avenir à la rendre plus humaine, votre retour serait alors un grand moment.
Le professeur qui donnait des leçons d'économie a confronté ses théories à la réalité. La réalité n'ayant pas voulu se plier à ses théories, il retourne dans son monde de "modélisations".
Vous semblez l'aimer, vous, cette fange dans laquelle nous barbotons ? et bien sachez qu'il y encore sur terre des gens qui se battent pour nous tirer vers le haut. C'est chiant, non ?...
quelle profonde analyse! On pourrait dire: le professeur d'économie, qui tablait sur un referendum pouvant conforter les demandes de la Grèce sur la dette, ayant atteint son objectif, retire sa tête des télés du monde, de la vindict des financiers, pour permettre à ses collègues de continuer la bataille.
Nous sommes surpris.Il est vrai que nous avons perdu l'habitude de toute dignité de la part de nos hommes politiques .Le mot parait désuet parce que attaché a une pratique perdue .
Si De gaulle 1969.Tous nos Gaullistes actuels confirment qu'elle s'est bien perdue.
Cette vieille peau de Merkel qui défend les intérets des héritiers des nazis a perdu la partie avec le peuple grec elle devrait prendre exemple sur Yannis Varoufakis et se casser au plus vite.
Bonne question. Les événements à venir dépendront principalement du comportement des créanciers. Le système bancaire grec est étranglé, et si la BCE ne rouvre pas très vite le robinet à liquidités, la Grèce va devoir opérer une sortie progressive de la zone euro (émission de monnaie parallèle pour faire tourner l'économie locale) :
Le remplaçant de Varoufakis est décrit par une source comme eurosceptique. Cela veut dire qu'il ne sera pas aussi farouchement attaché que Varoufakis ne l'était au maintien dans la zone euro. Ce qui est clair c'est que, si le "non" ne représente pas mandat explicite pour une sortie de la zone euro, il est au moins acquiescement de la possibilité de cette sortie si les créanciers ne lachent pas du lest :
Bien d'accord, et le coup de fil de ce matin, largement publié, à Poutine, donne le ton ...
Perso, je n'ai rien contre le drachme ... D'ailleurs il me reste des billets et pièces.
Mais sortir de la monnaie euro ne veut pas dire sortir de l'Europe ? L'Angleterre n'a pas la monnaie euro et est (perfidement) en Europe ?!!!!!!
De plus, quid de Chypre, des problèmes autrement plus graves, de la Russie/Ukraine et de l'islamique Turquie ? Les enjeux géopolitiques dépassent largement cette connerie d'Euro, qui a été mal organisée, mal appliquée, qui nous a volée, qui ne se base même pas sur des fiscalités et lois sociales égalitaires entre pays, ce qui serait le BA BA de toute comptabilité ....
Il faut salué le courage de M. Varoufakis ! On peut constater en même temps qu'il n'est pas bon d'être d'une intelligence au-dessus du lot au milieu de ces dirigeants européens toujours accrochés au dogme néolibéral, en fait sans imagination....
Pourquoi est-il démissionné? Parce qu'il est trop franc du colier et que son langage ne passe pas dans l'univers bien pensant et feutré de l'Europe ? Il a eu raison de dire que les méthodes employées par Merkhollandelagarde sont des méthodes terroristes! En ce moment, j'ai envie que les jours passent vite, pour savoir comment cela va se passer.
"Au lendemain du référendum grec, les dirigeants français insistent sur la nécessité de respecter ce vote mais aussi sur l'obligation pour le gouvernement d'Alexis Tsipras de sortir d'une opposition stérile aux propositions qui lui sont faites."
Les politiques n'ont toujours rien compris et continue avec leur mépris et leur morgue
Etonnant que les propos de Monsieur Varoufakis, courageux et intelligent, dérange au point de le, de se, démissionner. Car en somme, il ne dit que la vérité, il est bien question ici de terrorisme européen résumé par: plie ou crève.
S'offusquer d'un mot alors que la réalité des actes est bien pire montre à quel la manipulation bat son plein.
Grèce : Yanis Varoufakis essuie les plâtres des créanciers
Yanis Varoufakis, le ministre des Finances grec, a annoncé sa démission. La France aurait influé dans la prise de cette décision pour peser sur l'Allemagne.
Le départ de Yanis Varoufakis me conforte dans l'idée que la Troïka - et derrière elle d'autres cercles plus fermés encore - met en place une étude de "faisabilité" d'une sortie de l'euro (voire de l'Europe). L'économie globalisée se montre si friande de ce type d'analyses...
M. Varoufakis, de manière arbitraire, certes, m'inspirait confiance, par son âpreté aux négociations, son parler net, jusqu'à sa tenue vestimentaire qui semblait revendiquer son appartenance à un peuple, plus qu'à ses élites. Il est probable que son départ marque les négociations à venir du sceau du compromis.
Suis-je excessivement paranoïaque quant à cette inquiétude ?
Quand je pense que nous sommes gouverné par un fromage mou, un clebard aboyeur bon à piquer et quelques crétins qui montent la garde. Je jalouse les grecs.
Jalousie que je partage à double titre : les Grecs ont fait ce qu'il revenait à la France de faire avec ses lois et ses valeurs qui se veulent universalistes. Enfin, qui se voulaient...
Je ne sais ce que fera M. VAROUFAKIS, mais tout en comprenant son retrait en vue de favoriser d'éventuelles négociations favorables à ses concitoyens, je pense qu'il aurait aussi pu aider la sortie de son pays du carcan concocté par la troïka et imposé par des irresponsables. Mais rien ne permet de dire aussi qu'il ne sera pas un acteur important du retrait de la zone euro, si cela devait arriver.
La Grèce a survécu à la dictature des colonels. Elle survivra à celle de la finance.
Un pays a beaucoup plus de ressources qu'une entité financière. Même si elle se nomme BCE, FMI ou la CITY. L'Europe et surtout les Germains ont eu tort d'humilier une nation dont l'intelligence n'est plus à démontrer.
Nous sommes nombreux à le dire depuis des années, c'est la "Stratégie du Choc" de Friedmann/Hayek appliquée à l'Europe et en premier à la Grèce (Naomi Klein l'a clairement dit) sans les chars de Pinochet, mais aussi meurtrière !
Pauvres petites z'oreilles fragiles qu'il faut ménager, en douce comme il se doit... , quand le goût du pouvoir du "je veux z'é j'exige" est poussé jusqu'à son paroxysme. Seraient-ils fragiles, se payant le luxe d'être susceptibles, tous ces gouvernants qui se jouent de nos destins comme de leur dernière chemise? Le goût pour le pouvoir, au fond, serait-il dangereux et malsain pour ceux qui l'administrent? Qu'à cela ne tienne, déchargeons-les vite de ce fardeau qui les martyrise, sniff.
Superbe cette sortie. Mais en est-elle une ? J'espère bien que non et que, de l'extérieur, il saura donner une opinion qui sera suivie d'emblée, ou tout au moins approuvée par une grande majorité, d'autant qu'il ne pourra être taxé d'être un vassal des eurocrates. Il a acquis en sortant ainsi une indépendance qui ne pourra rendre sa parole que plus forte. Ce qui serait intéressant de savoir c'est quels étaient ses rapports personnels avec Alexis Tsipras.
Il n'empêche que je me sens triste du départ de cet homme.
Si Y. Varoufakis a pris des enregistrements lors des différentes négociations. Je crois que les parties adverses ont bine plus à craindre. Car Y Varoufakis dehors sera bien plus dangereux pour eux qu'à l'intérieur. Ca va être saignant pour la Troïka !
la bataille idéologique continue ,les droites avec le soutien des fauxsocialistes avec l'appui des médiacrates à la botte des financiers et pocesseurs des journaux et radios et chaînes privées ne cessent de faire croire que les grecs ( le peuple) dans toutes ses composantes sont des profiteurs qui veulent conserver leurs "privilèges " . depuis 5 années ils subissent la troïka ,la dette s'accroie et la pauvreté ,la mortalité aussi . merci au peuple grec qui nous invitent à rejeter l'austérité profitant aux nantis .
un audit de la dette ,de toutes les dettes en europe est indispensable..
En fait, on vient d'assister à "une bataille idéologique" emmenée par les droites et le PS contre un authentique homme de gauche, représentant la vraie gauche !
TSIPRAS et VAROUFAKIS viennent de nous faire la démonstration éclatante que la troïka ne peut tolérer dans l'UE aucun chef de gouvernement ou d'état qui soit de gauche, ce mesclum anarcho-marxiste. C'est très clair. Ca leur file trop de l'urticaire géant.
En clair, l'extrême-droite ne les gêne pas, du moment que ce genre de parti étouffe la parole populaire par la violence. Mais tout faire, jusqu'à la démago, la désinformation pour barrer la route à la gauche et si malgré le filtre grossier il en passait un, une vie infernale lui est déjà réservée.
Donc, si on veut faire bouger les lignes de l'Union Européenne, pas de doute, il faut voter pour cette vraie Gauche et massivement encore en guise de massue sur la tronche ! On vrrra après, si les LAGARDE, JUNCKER et SCHULTZ vont continuer à faire chanter les peuples.
Bref, ça ne tient qu'à nous de transformer l'essai !
""""Entre-temps, comme Yanis Varoufakis l’avait prédit, ainsi que bien d’autres, la Grèce a plongé dans la destruction économique, le chômage et la pauvreté.""""
Bingo, ça c'est même vérifié à toute l'EUROPE, en FRANCE également : destruction économique, à tel point que MONTEBOURG avait été nommé "ministre du redressement productif" c'est dire ! Et à la rescousse, pour la confiance des consommateurs : la sortie des cartons du logo "fabriqué en FRANCE", "boeuf, porc de FRANCE", etc...
""""Devenu la cible des critiques de tous les cercles dirigeants grecs, Yanis Varoufakis a « dû s’exiler aux États-Unis », précise son éditeur français.""""
BRAVO à lui face aux OGRES Américains et à l'Oligarchie européenne affidée des usa depuis la fin de la seconde guerre mondiale avc les nazis dont on a annulé toutes les dettes et qui sévissent encore à cette heure l'europe allemande on en veut pas Europe de l'est et alleamgne vassaux des USA comme la France De Gaulle a esséy on en vouliat à sa peau
junker et son paradis fiscal mafieux la suiise et l'argent de tous les trafics du monde!
Merci pour cet hommage, MARTINE ORANGE rendu à un combattant du tapis vert, VAROUFAKIS qui aura servi son pays et SYRIZA avec un talent et un brio sans pareil. Tout le monde libéral semble respirer de son départ... tout simplement parce que MERKEL et quelques autres de ses lieutenants auront au moins cette tête à offrir aux factions réactionnaires mais financièrement puissantes de leurs partis pour masquer la défaite cuisante d'hier soir.
Rappelons que VAROUFAKIS avait avec GALBRAITH critiqué la ligne économique hégémonique en UE, celle de SCHAUBLE, qu'il accuse même dans ses écrits d'être à l'origine de l'incapacité de redistribuer les excédents qui plombent la croissance européenne et tuent les partenaires européens, en réalité, concurrents au sein de l'ordo-libéralisme imposé par BERLIN.
VAROUFAKIS a également été le premier alors qu'il conseillait le PASOK à préconiser les plans qui aujourd'hui connaissent un certain consensus jusqu'au coeur du FMI.
VAROUFAKIS restera dans l'ombre de TSIPRAS... cela ne fait aucun doute.
Croire que TSIPRAS fait une concession est une lourde erreur...
Euclide Tsakalotos qui vient d'être nommé, certes, correspond mieux aux canons du beau monde bruxellois et de SCHAUBLE... mais très vite, ils verront que les apparences... ne sont pas tout. TSAKALOTOS peut s'avérer redoutable. Il est de plus loyal quant à TSIPRAS.
TSIPRAS continuera de dire non, et d'exiger la restructuration qui aura lieu de toute façon..
La question est maintenant pour MERKEL et les autres, de la rendre la plus discrète possible...
Dommage... pas de COUPE DU MONDE avant 2018... Dommage même pas un EURO en vue avant 2016...
SALE TEMPS pour ceux qui croient avoir obtenu la tête de VAROUFAKIS...
SCHAUBLE suivra de près cette démission stratégique du MINISTRE DES FINANCES le plus populaire de l'UE.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi soir le maintien au niveau actuel des prêts d'urgence (ELA) aux banques grecques, tout en durcissant les conditions d'octroi.
Nous savons donc que le scénario décrit par Sapir (Si, donc, la BCE n’augmentait pas le plafond de l’ELA, le gouvernement grec n’aurait plus le choix [...]) est sur le point de s'enclencher.
Mais il est vrai qu’après quarante ans de néolibéralisme tendance Milton Friedman et d’ordo-libéralisme tendance Friedrich Hayek, toute pensée s’inspirant ne serait-ce que de Keynes est considérée comme dangereusement subversive et révolutionnaire.
J'espère que Varoufakis a été remplacé pour que la Grèce sorte encore plus vite de cette "Stratégie du Choc" imposée par la dictature de la Troïka, et prenne des mesures vraiment "révolutionnaires", pas juste sociales-démocrates.
Avec ces hyènes, il faut montrer les crocs, elles ne respectent que ça :
Écoutez le sale rire inquiet des hyènes qui souhaitent la mort de la Grèce à travers la mort de Syriza ! Tous les politicards ultralibéraux, qu'ils soient nationaux ou européens, font pression sur le malheureux peuple grec pour qu'il « vote comme il faut » ! Ils sont soutenus dans leur tâche de fossoyeurs de la liberté par les merdias aux ordres, les canards laquais où sévissent une cohorte de « journalistes » formatés par et pour la doxa ultralibérale. L'ennemi à abattre : Syriza qui ose défier le monstre...
"L'Allemagne, qui se refuse à changer un système qui lui profite". Avec un salaire médian inférieur au salaire médian espagnol, avec les micro-jobs, pas sûr que cette politique profite tant que ça à l'Allemagne. Les Allemands balaierons à coup sûr devant la porte de leur gouvernement, tandis que nous ferons de même chez nous, et d'autres chez eux. Ca vient, ça vient.
Est-ce l'Europe qui a exigé sa tête ? Si c'est le cas, ça n'honore pas l'Europe et surtout qu'il reste conseiller de tsipras. il risque bien dêtre obligé de revenir. la justesse de ses analyses sont évidemment dérangeantes pour ceux qui se prennent pour les grands stratèges de la finance. Si conférence générale il y a sur la dette mieux vaudra qu'il soit présent pour défendre la Grèce. Junker et Cie étaient persuadés d'avoir roulé les Grecs à leur profit et qu'elle attitude assez néo-coloniale n'a t'il pas eu avec sa claque soi disant amicale sur la joue, très emblématique du rapport du fort au faible!!!