En lançant une OPA hostile contre Suez, le PDG de Veolia avait pour objectif de reprendre la main sur un calendrier qui lui échappait. Mais il est en train de provoquer des réactions en chaîne, déstabilisant ses soutiens et aboutissant à ce que l’Élysée voulait éviter : le dossier Suez-Veolia est désormais une affaire politique.
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«On«On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. » En annonçant dimanche soir le lancement d’une OPA hostile contre son concurrent Suez, le PDG de Veolia, Antoine Frérot, pourrait à son tour être contraint d’en méditer la portée. Son attaque surprise bouscule un calendrier dans lequel le groupe menaçait de s’enliser. Mais, contrairement à ce que voudrait faire croire Veolia, l'opération engagée n'a que peu de choses à voir avec une bataille boursière classique, avec ses chevaliers blancs et ses chevaliers noirs, dont raffole la presse financière. Les temps n'y sont plus, le dossier non plus.
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