Ils sont quatre – PWC, EY, KPMG et Deloitte – dominant le monde de l’audit, mais aussi celui de l’industrie de l’évasion fiscale. Pourtant, c’est à eux que la Commission européenne fait appel pour l’aider à écrire les règles fiscales. Un rapport de l’ONG Corporate Europe Observatory révèle un univers de conflits d’intérêts.
D’eux, on ne connaît souvent que les sigles : PWC, EY, KPMG et Deloitte. Le monde financier les a surnommés les Big Four, tant ils semblent indissociables : ils forment à quatre un cartel mondial de la comptabilité et de l’audit. Toutes les multinationales font appel à eux pour les conseiller et approuver leurs comptes. Leur place incontournable leur permet d’échapper à toute remise en cause sérieuse, bien qu’ils se retrouvent acteurs de nombreux scandales financiers comme la crise de 2008 l’a illustré.