Grèves des fast-food: «La figure du travailleur précaire a changé aux Etats-Unis»
À New York, Chicago et Detroit, fin juillet, des milliers d'employés de fast-food ont organisé une grève simultanée pour réclamer une hausse de leur salaire et le droit de se syndiquer. La grève, très médiatisée, dénote un profond changement du mouvement syndical américain, selon le sociologue Sébastien Chauvin.
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Fin juillet, les États-Unis ont été surpris par une grève massive des employés de la restauration rapide. Le mouvement, initié à New York à l’automne dernier, s’est pour la première fois étendu dans six autres villes du quart nord-est du pays, dont Detroit. Payés au salaire minimum, les employés des chaînes de fast-food (McDonald’s, Wendy’s, KFC…) doivent se débrouiller avec des contrats à temps partiel payés 7,25 dollars de l’heure (5,40 euros). « Les États-Unis pourraient bientôt remplacer l'expression "pays de tous les possibles" par "pays des bas salaires" », commente ainsi une éditorialiste de NBC News, qui a listé les jobs les moins bien payés du pays. Les grévistes réclament le doublement de leur salaire et le droit de se syndiquer. La pétition lancée pour appuyer leurs revendication a recueilli plus de 125 000 signatures.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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