Les marchés obligataires, en Europe et ailleurs, viennent de connaître une grosse faiblesse, en dépit des perfusions de la BCE. Quand ce qui devrait baisser monte : simple hoquet, ou signe avant-coureur de l'éclatement inéluctable d'une gigantesque bulle ? Analyse.
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CeCe n’était pas prévu au scénario. Alors que l’assouplissement quantitatif, où la Banque centrale européenne se dévergonde depuis début mars, était censé garantir des taux d’intérêt toujours plus bas, y compris sur la dette souveraine des plus impécunieux des gouvernements européens (à l’exception du paria grec), les marchés obligataires viennent d’enregistrer une chute soudaine, accompagnée mécaniquement d’une flambée des primes de risque, à commencer par la dette allemande, référence de la zone euro.