Crise de la presse: laissez venir à nous les gros sous
Il y a deux ans, Mediapart claquait la porte des états généraux de la presse initiés par Nicolas Sarkozy. Deux ans plus tard, que reste-t-il des promesses présidentielles? Une crise qui s'aggrave et une dépendance toujours plus grave de la presse à l'affût d'aides publiques qui dépassent le milliard d'euros! Deuxième volet de notre enquête.
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Le chiffre ferait bondir n'importe quel comptable: 10% du chiffre d'affaires annuel de la presse – 1 milliard d'euros sur 10 milliards et pour 50.000 personnes employées – viennent de l'aide de l'Etat. C'est une exception dans toute l'Europe: ni l'Allemagne ni l'Espagne ni le Royaume-Uni ni la Suisse n'accordent la moindre aide directe à la presse. En France s'empilent sans cohérence les aides postales, celles au portage, celles qui doivent aider à la reconversion ou au départ des ouvriers du Livre, la subvention à l'exploitation de l'AFP, l'aide à la diffusion à l'étranger, celle pour les journaux qui ont peu de publicité, etc.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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