Travail illégal: Bouygues voit sa défense taillée en pièces

Quatre jours de procès à Cherbourg ont permis d'établir dans le détail la responsabilité directe du groupe de BTP dans l'emploi illégal de près de 500 travailleurs polonais et roumains sur le chantier de l'EPR de Flamanville. Un système sophistiqué de fraude a été démonté. La peine requise se limite à une amende de 150 000 euros quand les pertes pour l’Urssaf et les impôts s’élèvent à plus de 22 millions d’euros.

Pascale Pascariello

14 mars 2015 à 10h57

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Cherbourg, de notre envoyée spéciale.-  Le procès du groupe Bouygues, qui s'est achevé vendredi 13 mars devant le tribunal correctionnel de Cherbourg, a été à l'image de la complexité du sujet qu’il traite, le détachement des travailleurs en Europe. Le groupe de BTP est poursuivi pour avoir eu recours à près de 500 ouvriers, polonais et roumains, sur le chantier de l’EPR à Flamanville, en dehors de toute légalité entre 2008 et 2012 (lire notre précédent article ici).

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