La Banque publique d’investissement coule avant même sa mise à l'eau
Alors qu'elle devait être l'un des grands projets du quinquennat en riposte à la crise, la Banque publique d'investissement s'englue dans le conservatisme. Elle disposera d'une force de frappe financière faible et, selon nos informations, elle pourrait avoir comme patron exécutif un pur technocrate de Bercy. Un moment envisagé, la nomination du fabiusien Jean-Yves Larrouturou, serait désormais écartée. Parti pris contre le torpillage d'une très belle idée.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa Banque publique d’investissement (BPI) devait être l’un des grands projets du quinquennat de François Hollande. C’est le candidat socialiste avant l’élection présidentielle qui l’avait lui-même annoncé : pour pallier les dérives de la finance et des grandes banques privées, qui se sont détournées de longue date de leur mission originelle, le financement de l’économie, et se sont laissées aller à des activités le plus souvent purement spéculatives, ce devait être un instrument majeur pour faire redémarrer l’économie, et notamment aider les PME. En bref, ce devait être un levier majeur d’une nouvelle politique économique, beaucoup plus volontariste.