Patrick Viveret : «La paix et la démocratie sont menacées»
La manière dont «les marchés» ont décidé, ces derniers jours, de la composition des gouvernements, en Grèce et en Italie, est à la fois un déni de démocratie et une absurdité philosophique, quand on se souvient que ces marchés sont largement automatisés. Entretien avec Patrick Viveret, philosophe et ancien conseiller à la Cour des comptes.
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LaLa charge confiée à Mario Monti de former un nouveau gouvernement, en Italie, a été effective dès le dimanche soir pour permettre une ouverture sereine des bourses européennes le lundi matin. Pour Patrick Viveret, philosophe, ancien conseiller honoraire à la Cour des comptes, et auteur de Reconsidérer la richesse, cette manière de «rassurer les marchés» est à la fois inefficace et dangereuse.