Selon le bilan de santé de la zone euro établi par le Moniteur Euro Plus du Lisbon Council, l'économie française est rejetée dans le camp des canards boiteux, tout près des «PIIGS». Et le triple A ne tient qu'à un fil.
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QuiQui a besoin des agences de notation ? Des investisseurs paresseux et des régulateurs complaisants. Car les études ne manquent pas qui permettent de conclure, ce n'est qu'un exemple choisi pas du tout par hasard, que le fameux AAA français, objet de toutes les attentions de Nicolas Sarkozy et argument (au sens théâtral) du psychodrame national, ne tient qu'à un fil, qui, en bonne logique, aurait dû rompre depuis longtemps. D'ailleurs, les «marchés» ne s'y trompent pas qui infligent désormais à la signature de la République française un «spread» record (192,6 points de base mercredi en milieu d'après-midi), l'OAT française étant regardée comme deux fois plus risquée que le Bund allemand.