Editis: les bonnes affaires éditoriales du baron Seillière
L'ex-président du Medef est à nouveau rattrapé par le fisc. En cause : le montage d'intéressement effectué au Luxembourg dans Editis. En moins de quatre ans, quatorze dirigeants ou anciens dirigeants de Wendel ont multiplié leur mise par plus de 30 et empoché 31,7 millions d'euros.
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LesLes fins d'année semblent fatales au baron Ernest-Antoine Seillière et au groupe Wendel. L'an dernier, la direction nationale de vérifications des situations fiscales (DNVSF) avait adressé, quelques jours avant la prescription, fin décembre un avis de redressement fiscal de 240 millions d'euros à l'ancien président du Medef et onze dirigeants ou anciens dirigeants, rattrapés dans une opération d'enrichissement personnel, qui leur avait permis de prendre à bon compte 4,5% du capital de Wendel. Le 8 décembre, juste à temps à nouveau pour éviter la prescription, les impôts ont adressé un nouvel avis de redressement fiscal d'une douzaine de millions aux mêmes intéressés dans le cadre de la vente d'Editis, comme l'a révélé Le Point.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
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