Editis: les bonnes affaires éditoriales du baron Seillière
L'ex-président du Medef est à nouveau rattrapé par le fisc. En cause : le montage d'intéressement effectué au Luxembourg dans Editis. En moins de quatre ans, quatorze dirigeants ou anciens dirigeants de Wendel ont multiplié leur mise par plus de 30 et empoché 31,7 millions d'euros.
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Les fins d'année semblent fatales au baron Ernest-Antoine Seillière et au groupe Wendel. L'an dernier, la direction nationale de vérifications des situations fiscales (DNVSF) avait adressé, quelques jours avant la prescription, fin décembre un avis de redressement fiscal de 240 millions d'euros à l'ancien président du Medef et onze dirigeants ou anciens dirigeants, rattrapés dans une opération d'enrichissement personnel, qui leur avait permis de prendre à bon compte 4,5% du capital de Wendel. Le 8 décembre, juste à temps à nouveau pour éviter la prescription, les impôts ont adressé un nouvel avis de redressement fiscal d'une douzaine de millions aux mêmes intéressés dans le cadre de la vente d'Editis, comme l'a révélé Le Point.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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