Ils avaient beau être avertis depuis plusieurs semaines, les salariés d’Airbus ne voulaient pas y croire. Jamais leurs dirigeants n’allaient oser poursuivre leurs règlements de compte, au moment où leur groupe est déstabilisé ; jamais le conseil n’allait permettre qu’Airbus s’enfonce dans une spirale mortifère. Vendredi 15 décembre, il leur a fallu pourtant se rendre à l’évidence : la folle auto-destruction d’Airbus s’accélère. Au petit matin, le groupe a confirmé les décisions adoptées au conseil d’administration de la veille. Tom Enders ne briguera pas un troisième mandat de président en 2019. Fabrice Brégier, directeur exécutif d’Airbus civil (aviation civile), va quitter ses fonctions en février 2018. C’est Guillaume Faury, patron de la division Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) qui lui succédera comme numéro deux du groupe. « En résumé, celui qui fait le boulot, qui sort les avions tous les jours, est viré ; et celui qui est responsable de tout le merdier dans lequel se trouve Airbus, qui est même directement impliqué dans l’affaire Eurofighter en Autriche, reste », grince un ancien salarié toulousain toujours en contact étroit avec ses anciens collègues.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
Ils avaient beau être avertis depuis plusieurs semaines, les salariés d’Airbus ne voulaient pas y croire. Jamais leurs dirigeants n’allaient oser poursuivre leurs règlements de compte, au moment où leur groupe est déstabilisé ; jamais le conseil n’allait permettre qu’Airbus s’enfonce dans une spirale mortifère. Vendredi 15 décembre, il leur a fallu pourtant se rendre à l’évidence : la folle auto-destruction d’Airbus s’accélère. Au petit matin, le groupe a confirmé les décisions adoptées au conseil d’administration de la veille. Tom Enders ne briguera pas un troisième mandat de président en 2019. Fabrice Brégier, directeur exécutif d’Airbus civil (aviation civile), va quitter ses fonctions en février 2018. C’est Guillaume Faury, patron de la division Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) qui lui succédera comme numéro deux du groupe. « En résumé, celui qui fait le boulot, qui sort les avions tous les jours, est viré ; et celui qui est responsable de tout le merdier dans lequel se trouve Airbus, qui est même directement impliqué dans l’affaire Eurofighter en Autriche, reste », grince un ancien salarié toulousain toujours en contact étroit avec ses anciens collègues.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous