En août 2014, en Martinique, Jude Rosilette s'est vu condamner à voir sa maison saisie. Sa faute ? S’être porté caution de son frère qui avait souscrit un prêt pour construire un ensemble immobilier commercial. Pour réaliser ce projet, Georges Rosilette avait souscrit un prêt, en 1987, auprès de la Soderag, la société de développement Antilles-Guyane. Bien que soutenue par l’État, la Soderag ne lui avait pas fait vraiment de cadeau : elle accordait à Georges Rosilette un prêt de 2,7 millions de francs (411 585 euros) au taux prohibitif de 14 % sur quinze ans.
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