Fiscalité Parti pris

Dans les turbulences du populisme antifiscal

Lancé le 20 août par Pierre Moscovici, le débat sur le « ras-le-bol fiscal » ne cesse de prendre de l'ampleur, à la veille de l'examen en conseil des ministres du projet de budget pour 2014. Débat trouble, qui agite des thématiques dont l'extrême droite avait, dans le passé, le monopole, celui de la détestation de l'impôt.

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Le projet de loi de finances pour 2014 qui sera examiné, mercredi 25 septembre, par le conseil des ministres va donner le coup d’envoi d’un débat sur les impôts parmi les plus glauques qui aient jamais eu lieu sous un gouvernement de gauche. Parce que François Hollande a renié toutes ses promesses de campagne, et mène désormais une politique fiscale clairement ancrée à droite, sous les applaudissements du patronat. Mais aussi, et c’est beaucoup plus grave, parce que les dirigeants socialistes ont pris la très lourde responsabilité de lancer eux-mêmes un débat autour du « ras-le-bol fiscal » et d’alimenter une campagne populiste contre les impôts, campagne qui depuis plus d’un siècle n’était la spécialité que de la droite ultralibérale sinon même de l’extrême droite.

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