Non, emporter les chaises d’une agence bancaire pour protester contre la participation des géants de la finance à la fraude fiscale mondiale, ce n’est pas du vol. Et ce n’est pas condamnable. Le militant Jon Palais, figure des « faucheurs de chaises », jugé pour le vol de 14 chaises dans une agence parisienne de la banque BNP Paribas le 19 octobre 2015, a été relaxé ce lundi par le tribunal de Dax. Une telle issue était perceptible dès le jour de l’audience, où la bonne ambiance générale méritait d’être signalée : la présidente du tribunal, Florence Bouvier, a suivi les réquisitions du procureur Jean-Luc Puyo, qui considérait qu’il n’y avait pas « d’élément intentionnel de l’appropriation frauduleuse » et que « le vol n’[étai]t pas constitué ». La banque BNP Paribas, qui réclamait un euro de dommages et intérêts, n’était même pas représentée au procès.
Non, emporter les chaises d’une agence bancaire pour protester contre la participation des géants de la finance à la fraude fiscale mondiale, ce n’est pas du vol. Et ce n’est pas condamnable. Le militant Jon Palais, figure des « faucheurs de chaises », jugé pour le vol de 14 chaises dans une agence parisienne de la banque BNP Paribas le 19 octobre 2015, a été relaxé ce lundi par le tribunal de Dax. Une telle issue était perceptible dès le jour de l’audience, où la bonne ambiance générale méritait d’être signalée : la présidente du tribunal, Florence Bouvier, a suivi les réquisitions du procureur Jean-Luc Puyo, qui considérait qu’il n’y avait pas « d’élément intentionnel de l’appropriation frauduleuse » et que « le vol n’[étai]t pas constitué ». La banque BNP Paribas, qui réclamait un euro de dommages et intérêts, n’était même pas représentée au procès.
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