La «clause Molière», une invention discriminatoire
Plusieurs collectivités locales, dont l'Île-de-France de Valérie Pécresse et l'Auvergne-Rhône-Alpes de Laurent Wauquiez, ont décidé de réserver leurs chantiers à des ouvriers parlant le français.
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ReviensReviens, Molière, ils sont devenus fous ! En quelques semaines, la « clause Molière », qui entend imposer la langue française aux ouvriers travaillant sur les chantiers de construction financés par l’argent public, s’est imposée dans le débat. Officiellement, il s’agit d’assurer la bonne compréhension des consignes, et surtout des règles de sécurité, sur les chantiers, en faisant du français la langue de travail entre ouvriers de diverses origines. Mais le but principal de la mesure, dont ses promoteurs ne se cachent pas, est de lutter contre l’explosion du recours aux travailleurs détachés, salariés étrangers venant travailler en France et perçus comme une source de concurrence déloyale et nuisible pour l’emploi hexagonal. Le phénomène est une réalité et est très mal perçu, comme Mediapart l’a notamment raconté dès 2012, et il y a quelques mois à peine.
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