La Norvège est un des plus gros investisseurs à Paris

Fin 2007, le fonds souverain norvégien était présent dans 182 entreprises françaises. Il détenait 7,1 milliards d'euros dans les entreprises du CAC 40, à une encablure de la Caisse des dépôts. Souvent considéré comme exemplaire dans son fonctionnement, il a refusé d'investir dans trois groupes français, jugés pas assez «éthiques» : EADS, Thales et Safran.

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Alors que les critiques des grandes institutions internationales se durcissent à l'encontre de certains fonds souverains jugés trop opaques dans leur fonctionnement, le cas norvégien fait figure d'exception. Ce fonds de pension, alimenté par les recettes pétrolières du pays - ce qui lui vaut le surnom de «fonds pétrolier» -, a pour mission de garantir les retraites de la population norvégienne vieillisante, en investissant les revenus pétroliers de de l'Etat dans des placements prudents. C'est selon la typologie du FMI, «un fonds d'épargne au profit des générations futures, visant à convertir des actifs non renouvelables en un portefeuille plus diversifié». Concrètement, depuis 1996, la Banque centrale de Norvège, qui gère la rente pétrolière pour le compte du gouvernement, a investi actions et obligations dans quelque 3500 entreprises dans le monde. Fin 2007, la structure pesait plus de 250 milliards d'euros - un poids similaire au plus gros des fonds souverains de l'Etat chinois.

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