Le gouverneur de la banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, a publié un appel à la fin de l'hégémonie du dollar sur le système monétaire international. Il met en cause ce statut du billet vert dans la fabrication à répétition de crises financières de plus en plus catastophiques. A quelques jours du G20 de Londres, voilà un gros pavé jeté dans la marre. Rien d'improvisé dans une stratégie chinoise à court et long terme, politique autant que monétaire, et préparée de longue date. Analyse.
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A une grosse semaine de la réunion, à Londres, le 2 avril, des chefs d'Etat et de gouvernement du G20, le gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhou Xiaochuan, a jeté un gros pavé dans la marre. Alors que la question des monnaies et des taux de change n'est même pas à l'ordre du jour de ces discussions entre principaux pays industrialisés et grands pays émergents, le patron de la banque centrale chinoise prend les promoteurs à contre-pied, sur les causes profondes de la tempête financière «made in America» et sur LA réforme à entreprendre pour sortir enfin d'un système qui fabrique les crises à répétition depuis au moins trois décennies.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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