Sans emploi depuis quatre ans. C'est la situation dans laquelle se trouvent encore aujourd'hui, selon les syndicats, près de la moitié des 1 113 anciens salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise), fermée en mars 2009. « La vraie catastrophe arrive maintenant, après la fin du congé mobilité et des allocations chômage », prévient Pierre Sommé, secrétaire FO du comité d'entreprise, qui vient tous les jours depuis trois ans et demi au CE pour aider les salariés en détresse. « Pour bon nombre, cela va être le RSA, ajoute-t-il, tout cela à cause d'une fermeture d'usine qui n'avait pas lieu d'être ! » Les “Conti”, comme on a pris l'habitude de les appeler, franchissent cette semaine une nouvelle étape cruciale. Du 26 au 28 février, le conseil des prud'hommes de Compiègne (Oise) doit examiner, avec un juge départiteur, les dossiers de 680 d'entre eux, après plusieurs renvois.
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