Comment la zone euro s'est retrouvée face à l'abîme
Le plan irlandais n'a servi à rien. En une semaine, la menace de contagion de la crise s'étend dans la zone euro. Après l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, sont menacés. L'Italie et la France commencent à apparaître sur les listes. Enfermés dans leurs dogmes, les dirigeants européens sont incapables de trouver la réponse. L'Europe paie ses erreurs originelles, ses fausses routes idéologiques et ses lâchetés politiques.
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Et l'impensable devient imaginable. La multiplication des dénégations des principaux responsables européens donne la mesure du péril. Avec la même vigueur qu'ils affirmaient, il y a moins de quinze jours, que l'Irlande n'avait pas besoin de la moindre aide de l'Europe et du FMI, les mêmes répètent en boucle que l'euro n'est pas en danger. Dans les coulisses pourtant, l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE) s'activent autour d'un possible plan de sauvegarde au Portugal, dans l'espoir d'éteindre un incendie qui s'étend chaque jour davantage.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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