Des plaignants cambodgiens contre Bolloré privés de visa
Onze Cambodgiens représentant les 77 membres de l’ethnie bunong ayant attaqué le groupe Bolloré pour le développement de plantations dans leur province ne pourront pas assister à une audience à laquelle ils sont pourtant convoqués, le 12 février. Ils tentent de démontrer que les plantations sont gérées directement par le groupe français, depuis son siège de Puteaux.
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La justice française les convoque pour une audience, mais l’administration française leur interdit d’y assister. Onze Cambodgiens qui ont attaqué le groupe Bolloré en France, et qui souhaitaient se rendre au tribunal de Nanterre le 12 février, se sont vu refuser un visa par le consulat de Phnom Penh. Le motif est bien connu de tous ceux qui ont besoin de demander ce document pour entrer dans l’Hexagone : ils n’auraient pas fourni la preuve qu’ils disposaient « de moyens de subsistance suffisants pour la durée du séjour envisagé ou de moyens pour le retour dans le pays d’origine ». Le consulat n’a pas répondu aux demandes d'explication de Mediapart.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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