Depuis des mois, ils dénonçaient le venin de la suspicion savamment distillé par l'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, sur un éventuel financement occulte de leurs organisations. Cette fois, la chape de plomb commence à se soulever. Ce lundi, Mediapart a publié des déclarations d'un ancien salarié de l'UIMM qui a détaillé devant le juge Le Loire une « politique générale qui n'était pas nouvelle » de financement des « activités » syndicales. La plupart des grandes organisations de salariés ont accepté de réagir.
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AA qui ont profité les retraits d’argent liquide effectués par Denis Gautier-Sauvagnac depuis 2000 ? Et auparavant, certains syndicalistes ont-ils été achetés, d’une façon ou d’une autre, par la fédération patronale de la métallurgie ? Devant le juge Le Loire, un ancien salarié de l’UIMM l’affirme. « Il s’agissait d’une politique générale qui n’était pas nouvelle et qui consistait à financer » les « activités » des syndicats, a expliqué récemment Jacques Gagliardi, proche de l’ancien directeur général de l’UIMM, le prédecesseur de Denis Gautier-Sauvagnac, Pierre Guillen. Après les déclarations sibyllines de Denis Gautier-Sauvagnac, selon lequel l’UIMM versait de l’argent pour «fluidifier» le dialogue social, voilà les syndicats à nouveau suspectés d’avoir bénéficé de financements occultes. Mais, cette fois, de façon beaucoup plus directe.