Fraude fiscale: la justice met à nu le système Wendel
L’enquête sur la gigantesque fraude fiscale reprochée à la société d’investissement Wendel, qui met notamment en cause l'ancien président du Medef Ernest-Antoine Seillière, vient d’être bouclée par les juges. Révélations sur les dessous d'un montage hors norme qui a permis aux cadres de Wendel, selon la justice, d’éluder 110 millions d'euros d’impôts.
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Pour déminer ses soucis judiciaires en société, Ernest-Antoine Seillière, 77 ans, se dit atteint d’une « hernie fiscale » (1). Malgré ce trait d’humour, le mal s’aggrave pour le très sarkozyste ancien président du Medef, qui fut pendant vingt ans le tout-puissant chef de la famille Wendel et le patron de la société d’investissement du même nom. Selon nos informations, les juges financiers Serge Tournaire et Guillaume Daïeff ont clôturé le 9 juillet leur enquête pour « fraude fiscale » sur l’intéressement des managers de Wendel. Ce qui ouvre la voie à un renvoi devant le tribunal correctionnel de tout ou partie des seize mis en examen, dont Seillière (président non exécutif à l’époque des faits) et l’ancien patron du groupe, Jean-Bernard Lafonta.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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