Les «Chicago Boys» d'Obama ont négocié la nomination de Lagarde au FMI
Christine Lagarde prend donc la direction du Fonds monétaire international. «Victoire pour la France», s'est écrié Nicolas Sarkozy. Vraiment? Histoire d'une opération orchestrée par la Maison Blanche.
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Dans un bel élan consensuel, le conseil d'administration du Fonds monétaire international a porté mardi soir une «Chicago girl» à la direction générale de l'institution financière multilatérale. Non que Christine Lagarde, diplômée en droit de Paris X, puisse exhiber, comme son unique rival le Mexicain Agustin Carstens, un PhD (doctorat) en économie de la prestigieuse université de Chicago. Pas non plus parce que la ministre des Finances de Nicolas Sarkozy a achevé dans cette ville sa carrière d'avocate chez Baker & McKenzie dont le siège mondial est installé dans la «Windy City». Mais parce que cette nomination, elle la doit surtout à cette «mafia» de Chicago qui gouverne aujourd'hui les Etats-Unis depuis l'aile ouest de la Maison Blanche.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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