Nestlé, Danone et Coca : un greenwashing à grandes eaux
Sur le papier, Nestlé, Danone et Coca multiplient les actions pour estomper leur image de prédateurs de ressources en eau. En réalité, ces trois immenses producteurs mondiaux d’eau en bouteille placent leurs partenaires en situation de conflit d’intérêts, font taire des élus locaux et exagèrent leur impact.
Alexander Abdelilah,
Robert Schmidt
et Mathieu Périsse (We Report)
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Pour les multinationales de l’eau, la retape écolo et la construction de réseaux d’influence qu’elle permet sont une question de survie. Alors que les sécheresses à répétition mettent en danger l’alimentation en eau potable dans certains départements français et que les liens entre baisse des nappes et prélèvements industriels se multiplient, les minéraliers cherchent à verdir, ou à donner l’illusion qu’ils verdissent une activité souvent destructrice pour l’environnement.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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