Lyon-Turin: l'énorme projet ferroviaire concentre toutes les critiques
Par quel mystère, en pleine disette d’argent public, la France et l’Italie s’apprêtent-elles à dépenser plusieurs milliards d’euros pour construire un tunnel dont l’utilité est contestée par les services de l’État ? Quête désespérée de croissance économique et d’emplois, assurance bureaucratique, pantouflage, conflits d’intérêt… Comme un parfum de Notre-Dame-des-Landes.
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Dans l’indifférence générale, Laurent Fabius a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi dont le coût global pourrait dépasser les 11 milliards d’euros : la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin. Par quel mystère, en pleine disette d’argent public, le gouvernement peut-il envisager d’engager une telle somme pour la construction d’un tunnel et d’une ligne à grande vitesse dont l’utilité est mise en doute par la Cour des comptes? À titre de comparaison, une dizaine de milliards d’euros, c’est à peu près le montant du nouveau plan d’austérité que vient de voter le Parlement grec. C’est aussi ce qu’ont coûté les Jeux olympiques aux Britanniques.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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