Au Pérou, une entreprise française arrête de forer mais pas de polluer
Le pétrolier Maurel & Prom est mis en cause par des ONG françaises et péruviennes après son désengagement d’une plateforme en Amazonie. Cette société dirigée par Jean-François Hénin, l’ancien financier du Crédit lyonnais, condamné dans l’affaire Executive Life, a minimisé « les risques liés à l’utilisation de produits toxiques ».
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Pour l’Amazonie, c’est l’équivalent d’un acte de vandalisme environnemental. L’entreprise pétrolière française Maurel & Prom, associée au canadien Pacific Rubiales Corp., s’est retirée sans bruit de la plateforme DOM-1, ouverte en 2010, dans la province de Condorcanqui, au nord de l’Amazonie péruvienne. Le 21 mai, les inspecteurs du ministère péruvien de l’environnement ont découvert les installations désertées, comprenant un campement de base et un héliport, sous la garde d’une communauté native kashap. Le puits Fortuna 1XD-ST3 a été laissé « en état d’abandon », ont relevé les agents, les « bassins de résidus de la perforation sont couverts et clôturés », les tuyaux d’évacuation d’effluents industriels vers les rivières « inopérants ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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