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OPEN LUX : après l’enquête des LUXLEAKS en 2014, un consortium international de médias publient - ENCORE - de nouvelles informations ce lundi, sur le centre financier du Luxembourg, connu pour défiscaliser ou optimiser les plus grandes fortunes mondiales. 15 000 Français y possèdent des société totalisant 100 milliards d’euros d’actifs, soit 4 % du PIB français.
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Un accord de 1260 pages a été conclu entre l'UE et le RU. Sa taille pachydermique trahit un accord très complexe, donc inapplicable et bourré de sources de contentieux qui ne finiront pas d'empoisonner les relations. Ne valait-il pas mieux un " no deal " ? Cet accord donne le sentiment qu'on se moque du monde, tant des Britanniques que des autres Européens. The winners are BoJo & the City !
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En dépit de leurs déclarations d’intention, de nombreuses banques s’accommodent de l’argent douteux. Les FinCEN Files ont permis d’identifier au moins 2 000 milliards de dollars de transactions suspectes, dont 514 milliards de dollars concernent la banque JPMorgan, et 1 300 milliards de dollars la Deutsche Bank. Une goutte dans un océan de transactions opaques.
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La Commission vient de publier son premier rapport sur la lutte contre la corruption au sein des États membres. La France se fait rappeler à l'ordre pour la rareté des condamnations qui pose la question de l'indépendance du système judiciaire.
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Blog en grève reconductible. Solidarité avec les mouvements sociaux contre l'injustice sociale, les inégalités, l'inéquité fiscale, la discrimination, la casse des services publics (dont la cause principale est la mansuétude du pouvoir pour la fraude fiscale des plus fortunés), le mépris institutionnel, etc. Fermé aux commentaires (pour cause de grève).
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Au pays des Helvètes, les grands partis politiques ont une emprise déterminante sur la sélection, la nomination et la confirmation de magistrats aux niveaux cantonal et fédéral. Le choix des juges se fait essentiellement en fonction du livret de parti, ce qui exclut du jeu tous les talents juridiques respectueux de la séparation des pouvoirs.
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Et maintenant le saint Raymond à la barre!
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Édition 2019.
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ENQUETE du pôle ENQUÊTE DE RADIO FRANCE : Initialement prévue pour 2019, la réforme de l'ISF a été précipitée sous la pression d’économistes et de grands patrons, lors d'un rendez-vous secret avec des patrons du CAC 40 organisé à l'Élysée début juillet 2017.
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Le 20 novembre, sur France Inter, Bruno Le Maire expliquait avec un aplomb sans faille qu’il n’y avait « rien de particulier à signaler sur la situation fiscale de M. Ghosn en France ». Pourtant, c’est un mensonge au sommet de Bercy qui se cache derrière cette phrase.
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Il y a 3520 familles françaises qui causent 150 milliards de fraude fiscale et qui ruinent les hôpitaux, écoles, maternités, transports, aides aux handicapés, logements pas chers... L'Etat connait ces 3520 familles. Il ne saisit pas leurs entreprises, commerces, châteaux, yachts, vignes, forêts, tableaux, voitures, bijoux, lingots mais s'acharne sur les chômeurs.
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La restriction salariale rend insupportable la hausses des taxes, le changement climatique provoque les migrations et les guerres, l'abandon politique du rôle d'arbitre impartial de l'Etat à garantir le bien-être général en dérégulant au profit d'un groupe qui élude l'impôt, contourne le droit et aggrave la dette font qu'ils sont des millions de Gilles & Joan dans le Monde.
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Les "gilets jaunes" sont plus légitimes à incarner l'économie que le "patronat". Les "gilets jaunes" font tourner le modèle consumériste, pas le patronat. Les "gilets jaunes" assurent donc la croissance. A la différence des patrons, les "gilets jaunes" ne sont pas bien payés et ne fraudent pas le fisc (cf. Carlos Ghosn). Le Médef n'a pas le monopole de l'économie, elle ne lui appartient pas.
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"Le monde trumpien de la loi du plus fort ", majoritairement accepté dans le Monde, n'a rien de nouveau. C'est une conception des échanges et de l'enrichissement connue depuis des siècles. Les élections européennes sont une opportunité à relancer le débat politique sur le fond pour raffermir la modernité démocratique.
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A partir de lundi se déroulera le procès du géant bancaire suisse UBS et de sa filiale française pour "démarchage bancaire illicite", "blanchiment aggravé de fraude fiscale" et "complicité de blanchiment de fraude fiscale". Retour sur six ans d'enquête judiciaire.