Rupture de contrat à l'amiable, contrat de mission... Le projet de loi de «modernisation du marché du travail» ne trouvera pas de réels opposants ce mardi à l'Assemblée. Les députés socialistes s'abstiendront lors du vote afin de ne pas revenir sur un texte mis au point par les organisations patronales et syndicales. Au risque de transformer le Parlement «en chambre d'enregistrement», accusent certains élus. Lire aussi le détail des mesures.
Le conglomérat, soupçonné de corruption, doit faire face à de nouvelles accusations. Selon de nombreuses révélations de la presse allemande, les pratiques déviantes s'étendent à d'autres divisions que celles des communication et de l'énergie, déjà impliquées. L'ancien président, Heinrich von Pierer, est directement mis en cause. «Le scandale ronge l'entreprise comme un cancer», note la Süddeutsche Zeitung. Pour le groupe, les dégâts sont déjà immenses.
Rupture à l'amiable du contrat de travail, rallongement des périodes d'essai, suppression du CNE. La négociation s'annonçait difficile. Pourtant, syndicats (sauf la CGT) et patronats ont trouvé en janvier un accord sur le marché du travail. Le projet de loi examiné à l'Assemblée nationale à partir de ce mardi le retranscrit en partie. Revue de détail des principales mesures. Lire aussi : Projet de loi sur le marché du travail, le PS n'a presque rien à dire.
Les salariés du Monde ont observé lundi une grève historique. L'annonce du plan social par la direction, vendredi 4 avril, a mobilisé l'ensemble des salariés du groupe. Derrière leurs syndicats, les salariés ont voté lundi 14 avril une motion refusant les licenciements secs et les cessions de titres qui affaibleraient le groupe. Portrait de quatre plumes du Monde (Photos Nicolas-François Mison / JP.)