Moteur de la croissance mondiale, le développement régulé des échanges commerciaux fournit une partie de la réponse à la flambée des prix alimentaires. C'est aussi un amortisseur de la crise financière. Directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy explique à Mediapart qu'un accord sur le cycle de Doha est à portée de main et s'impose d'autant plus dans cette période de turbulences. Une réunion en mai à Genève peut être décisive. Lire également : enquête sur une crise qui déstabilise la planète.
La Banque mondiale a lancé, dimanche 13 avril, un appel au secours face à l'envolée des prix alimentaires et à la multiplication d'«émeutes de la faim» dans plusieurs pays. Cent millions de personnes sont directement menacées par ces hausses de prix (180% pour le blé ces trois dernières années). Lors d'une réunion à Washington, les ministres des pays en développement ont reproché aux pays occidentaux d'accorder plus d'intérêt à la crise financière qu'à cette flambée des cours mondiaux qui a d'ores et déjà déstabilisé plusieurs régimes. Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, a débloqué 10 millions de dollars en urgence pour Haïti, tandis qu'un programme mondial de 500 millions de dollars est mis sur pied.Mediapart vous propose un dossier spécial: l'actualité de ce week-end. Notre enquête sur cette crise et son impact dans cinq pays. Un entretien exclusif avec Pascal Lamy, directeur général de l'OMC.
Les franchises médicales instaurées au 1er janvier ne sont qu'une nouvelle étape dans un long processus d'économies et de déremboursements entamé il y a plus de trente ans. L'assurance maladie n'a cessé de réduire ses prestations, sans grand effet sur le fameux trou de la Sécu. Retour sur les épidodes précédents. Lire également: paroles de malades.
Ce samedi 12 avril, des manifestations contre les franchises médicales, entrées en vigueur au 1er janvier, ont été organisées dans toute la France. En tête de ces protestations se trouvent des malades chroniques, séropositifs, diabétiques ou atteints de maladies orphelines. Ils refusent de devoir payer toujours plus. Mediapart en a rencontré plusieurs. Témoignages. Lire également: l'impasse des déremboursements.