En suspendant l'arrêté «anti-burkini», le Conseil d'État défend le droit
Selon le Conseil d'État, dans sa décision rendue le 26 août, l'arrêté « anti-burkini » pris à Villeneuve-Loubet porte une atteinte « grave et manifestement illégale » aux libertés fondamentales. Cette ordonnance est de nature à « apaiser » la situation, selon la LDH, alors que l'hystérie collective atteint son paroxysme.
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Claire, nette et précise. L'ordonnance rendue ce vendredi 26 août (la lire ici) par le Conseil d’État suspend sans ambiguïté l’arrêté « anti-burkini » pris début août par le maire de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) à propos duquel il avait été saisi, selon une procédure d'urgence, par la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Le Conseil annule ainsi l’ordonnance du tribunal administratif de Nice qui l’avait préalablement validé.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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