Ils se croyaient intouchables (1/4) Enquête

Ils se croyaient intouchables (1/4). Copé, l’homme de la piscine

Le secrétaire général de l’UMP est devenu l’une des figures de l’affaire Takieddine, après la révélation d’une photo le présentant dans la piscine du marchand d’armes. L’enquête a mis au jour la prise en charge de séjours et de voyages. Elle s'est poursuivie sur l’ouverture du compte n°386315 au Crédit suisse de Genève par la sœur de Jean-François Copé et les conditions du rapatriement officiel de Ziad Takieddine après son accident sur l’île Moustique en 2004.

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Jean-Charles Brisard cherchait un nom de code. Il a choisi « EPOC », l’anagramme de Copé, pour désigner les informations à transmettre aux policiers concernant Jean-François Copé. Entendu l’automne dernier sur la campagne d’Édouard Balladur – il a appartenu à la cellule “Jeunes” de l’équipe du candidat – , puis dans l’affaire Takieddine, l’agent de recherche privé veut révéler sans apparaître, mais les policiers ont établi, sans l’en avertir, des procès-verbaux intitulés « Renseignements fournis par M. Jean-Charles Brisard ». Dans ces PV, Brisard pointe les conditions d’achat par l’ancien ministre d’un appartement à Paris, des remises d’espèces par Ziad Takieddine et l’ouverture d’un compte en Suisse par Isabelle Copé, sœur de l’ancien ministre et avocate.

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