Ils se croyaient intouchables (1/4). Copé, l’homme de la piscine
Le secrétaire général de l’UMP est devenu l’une des figures de l’affaire Takieddine, après la révélation d’une photo le présentant dans la piscine du marchand d’armes. L’enquête a mis au jour la prise en charge de séjours et de voyages. Elle s'est poursuivie sur l’ouverture du compte n°386315 au Crédit suisse de Genève par la sœur de Jean-François Copé et les conditions du rapatriement officiel de Ziad Takieddine après son accident sur l’île Moustique en 2004.
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Jean-Charles Brisard cherchait un nom de code. Il a choisi « EPOC », l’anagramme de Copé, pour désigner les informations à transmettre aux policiers concernant Jean-François Copé. Entendu l’automne dernier sur la campagne d’Édouard Balladur – il a appartenu à la cellule “Jeunes” de l’équipe du candidat – , puis dans l’affaire Takieddine, l’agent de recherche privé veut révéler sans apparaître, mais les policiers ont établi, sans l’en avertir, des procès-verbaux intitulés « Renseignements fournis par M. Jean-Charles Brisard ». Dans ces PV, Brisard pointe les conditions d’achat par l’ancien ministre d’un appartement à Paris, des remises d’espèces par Ziad Takieddine et l’ouverture d’un compte en Suisse par Isabelle Copé, sœur de l’ancien ministre et avocate.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
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