Le candidat Hollande affine sa méthode de gouvernement
Depuis des mois, le socialiste multiplie les contacts avec les fameux « corps intermédiaires » décriés par Nicolas Sarkozy. Sur certains sujets, et en toute discrétion, les négociations sont même très avancées en prévision d’une victoire de la gauche le 6 mai. Enquête sur une méthode qui soulage les syndicats, essorés après cinq ans de sarkozysme.
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Nicolas Sarkozy veut les rayer de la carte pour se poser seul, face au peuple. François Hollande, lui, veut les encourager et en faire un pilier de la démocratie. Eux, ce sont les «corps intermédiaires», les syndicats, partis politiques, associations, parfois englobés dans la vaste appellation de «société civile». Depuis sa désignation comme candidat du PS, le député de Corrèze multiplie les rencontres, les discussions, voire les négociations avec les grandes confédérations syndicales, les syndicats de l’enseignement et, plus étonnant, les militants écologistes de Greenpeace ou de l’association Négawatt.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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