Nîmes (Gard), de notre envoyée spéciale. – Être au plus proche du candidat LR pour la présidentielle et se sentir si loin de ceux qui préparent l’avenir de la droite. C’est le sentiment partagé par la plupart de ceux qui ont suivi François Fillon, ce jeudi 2 mars, lors de son déplacement dans la région nîmoise, d’abord à travers un vignoble (4 minutes), ensuite devant des associations de harkis (65 minutes), et enfin lors de son meeting au Parnasse (70 minutes). Pendant tout ce temps, à Paris, les téléphones et les esprits s’échauffaient. Depuis que l’ancien premier ministre a annoncé qu’il se maintiendrait malgré sa convocation chez les juges en vue d’une mise en examen, sa campagne tourne au sauve-qui-peut. Et enregistre défection sur défection.
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