Après quatre mois de démentis acharnés, l'ancien ministre du budget est passé aux aveux devant les juges dans l'affaire de son compte suisse. Mais ses confessions judiciaires ne peuvent prétendre mettre un terme à l'enquête des magistrats anti-corruption Van Ruymbeke et Le Loire. De nombreuses questions restent en suspens. Les dessous d'un incroyable revirement.
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C’est l’avocat d’affaires Gilles August, qui a bataillé pendant des mois aux côtés de Jérôme Cahuzac pour défendre l'honneur de celui-ci dans l’affaire du compte suisse, qui résume peut-être le mieux aujourd’hui l’état d’esprit des proches de l’ancien ministre du budget démissionné. « On ne peut pas prétendre une chose, puis son contraire. Je ne représente plus Jérôme Cahuzac. J’ai défendu son innocence, je ne serais pas crédible si je devais désormais défendre le contraire », confie-t-il, dépité, à Mediapart. Son nouvel avocat, Jean Veil, nous a confirmé que le changement de défense avait eu lieu en début de semaine dernière.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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