Le président sortant n’est pas parvenu à avoir le dessus dans ce « un contre un » qu’il attendait impatiemment, mercredi soir. Il est vite apparu sur la défensive, quand François Hollande a déroulé ses propositions et dressé un réquisitoire précis et sévère du quinquennat qui s'achève.
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« Je vais l’exploser », avait promis Nicolas Sarkozy, avant son entrée en campagne. « Je vais le débusquer, le faire sortir du bois ! » ; « les Français veulent le match. Je peux vous garantir qu’ils vont l’avoir et ils ne vont pas être déçus », pronostiquait-il encore le 23 avril, devant des élus réunis à son QG de campagne. Mercredi soir, lors du débat d’entre-deux tours, le chef de l’Etat sortant n’est pourtant pas parvenu à avoir le dessus dans ce « un contre un » qu’il attendait impatiemment. Loin de là.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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