Longtemps, les immigrés venus du Maghreb ont cultivé le mythe du retour au pays natal. Ne se sentant pas totalement « appartenir pleinement à la communauté nationale » et faute de places disponibles dans les cimetières musulmans, nombre d’entre eux choisissaient d’être enterrés en terre nord-africaine. La ville de Strasbourg abrite, depuis cinq ans, le premier cimetière public musulman, qui permet aux plus âgés d’être inhumés selon le rite musulman. Les tombes sont de plus en plus stylisées avec une esthétique orientale. Le lieu se trouve être « accueillant » et même étonnamment « vivant ».
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