Sur la route des Alpes (1/2): à Briançon, des montagnards solidaires des migrants
Depuis le blocage de la vallée de la Roya, ils sont de plus en plus nombreux à emprunter la route des Alpes. Dans le Briançonnais, plus de 1 000 migrants ont été accueillis par des bénévoles depuis fin juillet 2017. Devant l’absence de réaction des pouvoirs publics, les habitants s’inquiètent des drames que risque de provoquer l’hiver. Et s'organisent, comme avant eux ceux de la vallée de la Roya, pour accueillir au mieux les arrivants, majoritairement africains.
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Un appel dans la nuit. Il est 22 heures, les étoiles brillent dans l’air froid du ciel de Briançon (Hautes-Alpes). Sylvie*, une bénévole, regarde fixement son portable sans décrocher. « Je me sens mal, c’est un numéro italien », dit-elle. La jeune femme finit par rappeler. Ce sont deux migrants mineurs qui se sont perdus dans la montagne en tentant de passer la frontière franco-italienne. Ils n’ont pas mangé depuis plusieurs jours, se disent épuisés et le plus jeune ne peut plus marcher. En cette mi-octobre 2017, la température doit flirter avec le zéro là-haut au col de l’Échelle (1 746 mètres), la route des migrants venant d’Italie.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
par
Karl Laske
Le procès des attentats du 13-Novembre
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Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, le père de Lola, assassinée au Bataclan, s’interroge sur le sens des peines prononcées.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
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