Hormis les moments de crise aiguë, au cours desquels il organise des séances d’invectives, comme ce mercredi à son QG, ou ce jeudi à Nîmes, le candidat François Fillon se planque. Il exige qu’on l’écoute, mais ne veut rien entendre. Il parle de rassemblement mais fait le vide autour de lui. Il ne répond pas aux médias, mais organise des conférences de presse, sans questions de journalistes. Pour sortir de son ghetto, il tient deux ou trois meetings dans des lieux barricadés. Pour retrouver une parole, il refuse toutes les invitations dans les grandes émissions radio ou télé.
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