Derrière le mensonge d'un homme, une crise politique qui s'entrouvre. Derrière l’écœurement de ses anciens amis floués, une interrogation qui demeure : que savait le président ? Dans un contexte de rigueur et de recentrage idéologique du pouvoir, les socialistes sont sonnés par l’aveu de Cahuzac.
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Il fallait voir, mardi à l'Assemblée, la colère des rares députés socialistes qui s'aventuraient devant les médias, comprenant tout juste l'ampleur du mensonge de l'ancien ministre star. Il fallait voir la consternation en miroir de l'opposition, offusquée de l'aveu tardif de Jérôme Cahuzac, mais surtout effarée par les ricochets possibles d'une telle affaire dans l'électorat de droite. Il fallait voir les uns et les autres apprendre la nouvelle, se pincer pour y croire, parler d'« hallucination » ou de « folie ». Mardi, quand ils ont appris l'aveu, tous les responsables politiques du pays se sont dits consternés. Comme saisis de vertige face à la déflagration.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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