Surveillance de l’épidémie: attention au «solutionnisme technologique»
Alors que le gouvernement envisage la création d’une application de suivi des contacts des uns et des autres pour prévenir les contaminations, Annie Blandin et Charles-Pierre Astolfi, du Conseil national du numérique, relèvent le besoin de « garanties démocratiques particulièrement fortes » et plaident pour « une logique d’entraide, de confiance ».
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Comment protéger la population de la contamination par le coronavirus autrement qu’en enfermant chacun chez soi ? Comment protéger, aussi, ceux qui sont obligés de poursuivre leurs déplacements, malgré le confinement ? Pour un groupe de chercheurs d’Oxford dont l’étude a été publiée dans la revue Science le 31 mars, « la dissémination virale est trop rapide pour être contenue » par des enquêtes « manuelles » de suivi des personnes contacts. Mais confier cette mission à une application pourrait y remédier, disent les chercheurs, à condition qu’elle soit utilisée par un nombre suffisamment grand de personnes.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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