Une enquête préliminaire a été ouverte dans l'affaire d'espionnage chez Ikea. Mediapart examine le cas du magasin de Brest, inauguré en 2008. Des courriels inédits prouvent qu'au moment des recrutements, plus de 190 noms ont été transmis par le responsable sécurité d'Ikea France à une officine privée. Mission : « Dire ce qu’il en retourne ».
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LeLe 26 mars 2008, à Brest, Ikea a ouvert les portes de son vingt-deuxième magasin en France, dans l’euphorie. « Ikea met Brest en transe », titrait Ouest France. Mais derrière l’enseigne reluisante se dissimulaient en réalité des pratiques scandaleuses. De septembre 2007 à septembre 2008, au fur et à mesure que le magasin embauchait, une officine privée a été chargée par le siège de fouiller les antécédents des personnes recrutées, pour repérer les sujets “à risques”.