Comment les mineurs trans sont pris en charge : face à la désinformation, des médecins racontent
Les prises de parole se multiplient, d’Éric Zemmour au rappeur Booba ce week-end, pour s’inquiéter d’une prétendue « épidémie » de jeunes trans que des traitements transformeraient en « patients à vie ». Pour Mediapart, des professionnels de santé qui accompagnent ces mineurs décrivent la réalité de leur travail.
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NousNous assisterions, actuellement, aux « dérives du “transgenrisme” chez les mineurs ». Ou encore à « un embrigadement idéologique de type sectaire » chez les jeunes. C’est la théorie récemment développée par deux psychanalystes, Caroline Eliacheff et Céline Masson, dans La Fabrique de l’enfant transgenre, paru aux Éditions de l’Observatoire en février. Mais c’est aussi la position du candidat Éric Zemmour, remonté contre « l’endoctrinement » supposé des élèves et qui « n’admet pas qu’on demande à des enfants s’ils se sentent garçon ou fille, qu’on les pousse ensuite à des blocages de puberté par des médicaments ».Ce discours a beaucoup diffusé sur Twitter ce week-end, repris par des personnalités aussi diverses que l’actrice Véronique Genest ou le rappeur Booba, « obligé de saluer »le candidat d’extrême droite sur ce sujet « trop important ».