Débat sur l'Europe: la direction du PS éteint la lumière
Les militants socialistes doivent adopter le document d'une convention européenne vidée de son intérêt, avec un fort risque de grosse abstention. Faute de texte alternatif autorisé, et malgré une procédure de vote curieuse, l'aile gauche du parti espère voir adopter ses amendements.
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C'était une promesse de son discours de Toulouse en novembre dernier, quand Harlem Désir tout juste élu premier secrétaire du PS s'imaginait encore un avenir rose de premier soutien au pouvoir. Depuis, l'engagement d'organiser une convention sur l'Europe a été tenu. Mais il est devenu un boulet pour une majorité dont le rapport à l'Union européenne en général, et à l'Allemagne de Merkel en particulier, est devenu un sujet sensible. Dès sa première mouture, fin avril, le projet de texte d'orientation européenne du PS a créé le scandale. Taxé de germanophobie, avant d'être expurgé des traits anti-Merkel. En quelques heures, le PS avait déjà raté le coche d'un débat légitime (lire notre article).
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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